Société des Amis des Musées du Mans
Société des Amis des Musées du Mans
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les événements de la Saison 2018-2019
Jeudi 13 juin, à 18, aux Cinéastes, 42 place des Comtes du Maine, 72000 Le Mans
La SAMM, en partenariat avec Les Cinéastes, vous propose ce dernier documentaire d'exception réalisé par David Bickerstaff.(VOST) pour "EXPOSITION SUR GRAND ÉCRAN" (Exhibition On Screen) qui réunit deux arts complémentaires : le Cinéma et la Peinture.
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"J’envie les japonais", écrivait Van Gogh à son frère, Théo.
L’exposition VAN GOGH ET LE JAPON, au musée Van Gogh d’Amsterdam sert de base à ce film.
Bien qu'il n'ait jamais visité le Japon, il serait impossible de comprendre Van Gogh sans savoir dans quelles circonstances l’art japonais arriva à Paris au milieu du XIXe siècle et l’impact que cela eut sur des artistes tels que Monet, Degas et surtout, Van Gogh. En se rendant dans les galeries d’art japonais à Paris, la découverte des œuvres japonaises, des collections d’estampes et de longues discussions avec d’autres artistes, entraîna la carrière de Van Gogh dans une nouvelle direction en créant sa propre image du Japon.
Van Gogh quitta Paris pour le sud de la France, qui le rapprochait des paysages du Japon, et les années productives qui suivirent doivent être remises en contexte. Il détournait ces influences japonaises comme bon lui semblait. Cette histoire oubliée de sa carrière nous permet de découvrir l’ampleur de ses études sur le Japon.
Le film nous emmène en France et aux Pays-Bas ainsi qu’au Japon pour explorer l’héritage remarquable qui a tant touché Van Gogh et a construit l’artiste que nous connaissons aujourd’hui.
Distributeur Seventh Art Production
Sortie le 4 juin 2019
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Trois artistes filmés par François Catonné
Jeudi 16 mai, 18h, aux Cinéastes, 42 place des Comtes du Maine, 72000 Le Mans
Antonio Segui, Albert Sauteur, VladimirVelickovic, dans leur atelier.
Ludovic Duhamel, éditeur de la revue "Miroir de l'Art", directeur du MIFAC, présentera ces films en présence du réalisateur François Catonné, directeur de la photo dans des films de Bertrand Blier, Robert Enrico, Gérard Mordillat ou Régis Warnier dans Indochine.
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François Catonné s'est passionné ces dernières années pour le travail des peintres et montre le déroulement du travail uniquement dans l’atelier de l’artiste où il est le seul à apparaître et à s’exprimer.
" Pour savoir ce qui se passe dans la tête d'un peintre, il suffit de suivre sa main".
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"Antonio Segui, el gran teatro del mundo" Peintre argentin mondialement reconnu, il vit à Paris depuis les années 60. Il expose dans le monde entier et ses tableaux sont présents dans les plus grands musées.
"Albert Sauteur, un autoportrait". Peintre suisse qui vit et travaille près de Fribourg, il est l'inventeur de la perspective binoculaire. Ce film raconte l'histoire d'une aventure picturale où Albert Sauteur a peint un autoportrait en 107 séances de travail. Un appareil photo cadrant le tableau est relié à un ordinateur qui enregistre chaque touche de peinture .
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"VladimirVelickovic, Le grand dessin." Première exposition personnelle à 18 ans, le succès est immédiat, ses tableaux sont dans les musées du monde entier et plusieurs dizaines de livres lui ont été consacrés dont une monographie de près de 500 pages en 2013. Membre de l’Académie de Beaux-Arts, professeur à l’École des Beaux-Arts, il est une une personnalité importante dans son pays d’origine, la Serbie.
Nous le voyons créer un très grand dessin, 225 x165 cm, à la plume et à l'encre de Chine, depuis la feuille blanche jusqu'à son achèvement. Tandis qu'il dessine, il se raconte, réfléchit à voix haute à la composition de l’œuvre, aux éléments qu’il va dessiner, fait part de ses hésitations, accompagné des crissements de la plume qui agresse le papier en y déposant l’encre de Chine.
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L'Orientalisme en Peinture et en Littérature au XIXe siècle
Mercredi 17 avril, 18 heures Salle des Concerts , 52 rue du Port, Le Mans
Conférence à deux voix par :
Marie-Claude Payeur-Boulard, historienne de l'Art et Nicole Villeroux, écrivain
"L’Orient" est un courant esthétique qui au XIXème siècle nait de la fascination pour les pays du Moyen Orient… Le XVIIIe siècle avait pratiqué l’Orient rococo, pittoresque et lascif des sérails et des chinoiseries ; les Lettres Persanes, l’Enlèvement au Sérail, les Mille et une Nuits participaient à cette mode. Mais l’intérêt pour un "Orient musulman" est réactivé par les conquêtes coloniales. La politique d’expansion européenne favorise une véritable confrontation entre l’occident et l’orient ; militaires, scientifiques, écrivains et artistes découvrent la réalité des pays visités et ce sont ces rencontres qui fondent véritablement l’Orientalisme. Cet attrait féconde une grande partie de la création littéraire et artistique du XIXe siècle et touche tous les mouvements du Classicisme au Romantisme, de l’Académisme au Réalisme. Mais il ne faut pas oublier que cet Orient sera « orientalisé » c'est-à -dire vu, compris et restitué par un regard occidental encombré par sa culture.
Ce film marque le 350ème anniversaire de la mort de Rembrandt et présente la rétrospective monumentale de 2014, à la National Gallery de Londres et au Risjksmuseum d’Amsterdam. Bénéficiant d’un accès privilégié aux deux galeries, ce film émouvant documente cette exposition historique tout en mêlant l’histoire de la vie de Rembrandt et préparations en arrière-plan dans ces institutions de renommée mondiale.
L’exposition se concentre sur les temps forts des dernières années de la vie de Rembrandt et
le documentaire explore certaines de ses œuvres déterminantes grâce aux contributions d’invités spéciaux, notamment des conservateurs et des grands historiens de l’art.
Kat Mansoor cherche à découvrir ainsi, la vérité sur l’homme derrière la légende de l’artiste.
L'Égypte pharaonique, un pays entre terre et eau
Vendredi 29 mars 2019, à 18h30 ou bien Samedi 30 mars 2019, à 14h30, Auditorium du Carré Plantagenêt
Dans le cadre du premier anniversaire de la réouverture de la Galerie Égyptienne
Françoise Chaserant, conservateur honoraire des Musées du Mans,égyptologue, propose une présentation de ce pays si particulier, entre terre et eau, que fut l'Égypte pharaonique où s'est développé la plus fascinante des civilisation de l'Antiquité.
Réservation à l'accueil du Carré Plantagenêt : 02 43 47 46 45
Tarifs 6€ (tarif réduit 4€, gratuit sous conditions)
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Modèle de barque avec quatre rameurs et le défunt sous un auvent.
Bois stuqué et peint - Provenant de la région d'Assiout (Moyenne Égypte)
Moyen Empire , 12e dynastie, vers 1980 avant J.C.
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Don de la SAMM, 1999 , avec l'aide du FRAM
Ce que mes yeux ont vu : le mystère Watteau
Jeudi 21 mars, 18h, aux Cinéastes, 42 place des Comtes du Maine, 72000 Le Mans
Film de Laurent de Bartillat, avec Sylvie Testud, Jean-Pierre Marielle, James Thierrée
Lucie, jeune étudiante en histoire de l’art, enquête sur les œuvres du peintre Watteau. Son obsession : découvrir l’identité d’une mystérieuse créature toujours représentée de dos dans les toiles du peintre. Sa rencontre avec l’énigmatique Vincent, muet de naissance, bouleverse ses recherches et la plonge au cœur d’une intrigue commencée il y a deux siècles. Chaque nouvelle étape l’amène à revoir sa vision de l’art et des relations humaines.
Les traditionnels indices de l’enquête policière, photos, pièces à conviction, ont cédé la place aux toiles, gravures et esquisses disséminées aux quatre coins du décor.
Peinture et photographie
Mercredi 13 mars 2019, 18h Salle des Concerts, 52 rue du Port, 72000 Le Mans
« Peinture et photographie au 19e siècle : la confusion permanente des genres »
Après avoir dressé l’inventaire des dialogues -féconds et conflictuels- entre la photographie et la peinture tout au long du 19e siècle, on évoquera l’émergence d’une nouvelle figure d’artiste, le peintre photographe, tout comme la constante tentation du « pictural » chez les photographes artistes
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Marie Robert est conservatrice en chef au musée d’Orsay depuis 2011, chargée de la collection de photographies. Auteur de nombreux accrochages présentant les richesses de celle-ci (Les petites misères du photographe, Du Coq à l’âne, La confusion du genre, etc.), elle a été co-commissaire des expositions Misia, Reine de Paris (2012), Splendeurs et misères. Images de la prostitution (2015) et Qui a peur des femmes photographes ? (2015). Elle a enseigné l’histoire de la photographie à l’Ecole du Louvre à travers le prisme du genre. Ses travaux de recherche et ses publications portent sur la place des femmes dans l’histoire de la photographie, et sur les relations croisées entre la photographie et les autres media.
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Jeudi 28 février 2019, 18h, aux "Cinéastes", 42 place des Comtes du Maine, 72000 Le Mans
Comment s’est construit Picasso ? Il est temps de se concentrer sur les jeunes années de l’artiste, son éducation et les leçons qui lui permirent d’accomplir l’extraordinaire. Trois villes ont joué un rôle-clé : Malaga, Barcelone et Paris.
"Le jeune Picasso" les traverse et explore leur influence sur l’artiste, en analysant des œuvres spécifiques de ses débuts. Le film explique comment le jeune peintre a développé son talent en se concentrant sur deux périodes marquantes de sa jeunesse, « la période bleue » et « la période rose ».
Le documentaire remonte jusqu’en 1907, à la création d’un tableau crucial dans l’histoire de l’art : Les demoiselles d’Avignon.
En étroite collaboration avec les trois musées Picasso de Malaga, Barcelone et Paris, le film nous raconte comment il a pu atteindre de tels sommets.
Film sorti dans les salles le 21 février 2019
"De l’influence des estampes japonaises sur la peinture occidentale" par Roger Blaquière
Mercredi 6 février 2019, 18h Salle des Concerts, 52 rue du Port, 72000 Le Mans
À partir de 1853, à la suite de pressions militaires de la part des occidentaux, le Japon se trouve contraint après plus de deux siècles de repliement sur lui-même à s’ouvrir au commerce avec les américains et les Européens mettant fin à l’époque d’Edo en 1868.
Âge d’or de l’art de l’estampe, cette période permettra à celle-ci d’atteindre une grande perfection dans sa richesse et sa diversité.
La découverte de ces œuvres passionnera les artistes occidentaux et influencera leurs créations pendant plusieurs décennies. Le Japonisme sera à la mode dans les arts décoratifs mais aussi un moyen pour les artistes d’aborder différemment la conception de l’œuvre picturale. Il en sera très rapidement de même au Japon où l’influence occidentale modifiera les codes de représentations traditionnelles.
Ce va et vient d’influences montre dans une courte durée la richesse d’adaptation et d’inventivité des créateurs à se nourrir d’autres cultures lointaines et dépaysantes.
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Au musée des Arts Décoratifs, exposition "Japon-Japonisme. Objets inspirés, 1867-2018
Basquiat, un adolescent à New-York - Documentaire de Sara Driver -
Jeudi 24 janvier 2019, 18h, aux "Cinéastes", 42 place des Comtes du Maine, 72000 Le Mans
BASQUIAT, un adolescent à New York éclaire la courte vie du peintre culte Jean-Michel Basquiat au sein de la ville de New-York de 1978 à 1981 et explore tout ce qui, dans cette métropole, à travers des rencontres et les mouvements politiques, sociaux et culturels, l'a nourri et inspiré.
Jean Michel Basquiat incarne l'image du prodige américain d'origine portoricano-haïtien. Issu de la rue, tagueur devenu peintre, il mixte culture américaine, primitivisme, art africain et graffitis. Son œuvre où se mêlent en liberté phrases, collages, couleurs, exprime la révolte, la drogue, le rap...
Sa rencontre avec Andy Warhol lui donnera une audience mondiale et l'accès au marché de l'art américain.
Film sorti dans les salles le 19 décembre 2018
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L'Opéra Garnier, théâtre ou palais?
Mercredi 16 janvier 2019, 18h Salle des Concerts, 52 rue du Port, 72000 Le Mans
« L’opéra de Paris »,-tel était son nom jusqu’à la construction dans les années 1980 d’une seconde salle place de la Bastille- s’appelle désormais le « palais Garnier » et c’est rendre ainsi un hommage mérité au jeune architecte qui conçut et réalisa cette treizième salle lyrique dans la capitale française entre 1862 et 1875 !
Ce monument emblématique du Second Empire demeure l’un des plus beaux bâtiments qui orne Paris et qui illustre parfaitement la société de l’époque, avide de réussite et de faste !
Cette construction imposante est à la fois une salle de théâtre magnifiquement décorée et un palais prestigieux où s’affiche, encore aujourd’hui, la société qui veut manifester son plaisir !
L'ensemble possède une surface de plus de 11.000 mètres carrés utiles (la plus grande du monde à l'époque et jusque dans les années 1970), 172 m de long, 101 m de large et 79 m d'élévation.
Charles Garnier a lui-même choisi les quatorze peintres, les mosaïstes ainsi que les soixante-treize sculpteurs, dont le célèbre Jean-Baptiste Carpeaux, devant participer à son ornementation !
Il s’agira d’une « visite guidée » dans un des plus beaux palais de France, grâce aux nombreux documents d’époque, et aux magnifiques vues de ce qui reste le chef d’œuvre d’un jeune architecte visionnaire !
Visite privée de l'exposition
Pour les membres de la SAMM, le 10 janvier à 18h,
Le Carré Plantagenêt, musée d'archéologie et d'histoire du Mans, accueille actuellement l'exposition:
Un artiste voyageur en Micronésie, l'univers flottant de Paul Jacoulet.
Cette exposition s'inscrit dans le partenariat qui unit la ville du Mans et le musée du quai Branly Jacques Chirac depuis plusieurs années.
Vous pouvez consulter le dossier de presse ici.
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Inscription au Carré Plantagenêt - tel 02 43 47 46 45
Égyptomania par Françoise Chaserant
Mercredi 12 décembre 2018, au Carré Plantagenêt, à 14h30 ou à 18h
Conférence à l'auditorium du Carré Plantagenêt
Réservation indispensable pour 14h30 ou 18h au 02 43 47 46 45
L’égyptomanie est bien antérieure à l’expédition de Bonaparte en Égypte. La fascination des Grecs et des Romains pour ce monde si étrange a transmis à l’Europe un vocabulaire de formes dont les plus récurrentes - pyramides, sphinx, obélisques - se retrouvent réinterprétés depuis le XVIème siècle dans tous les pays de l’Europe Occidentale. Si elle connaît un développement important dans la seconde moitié du XVIIIème siècle, l’égyptomanie prend un essor considérable avec les publications des « savants » qui ont accompagné Bonaparte en Égypte, le Voyage en Basse et Haute Égypte pendant les campagnes du général Bonaparte (1802) de Vivant Denon puis les premiers volumes de la Description de l’Égypte (à partir de 1809). La mode égyptisante envahit tous les pays, touchant à tous les domaines artistiques : architecture, décors intérieurs, objets d’art, mobilier…Tout au long du XIXème siècle, tout événement lié à l’Égypte apporte une recrudescence du phénomène : le déchiffrement des hiéroglyphes, l’érection d’obélisques dans différentes capitales, l’ouverture du canal de Suez, les expositions universelles, puis au XXème la découverte de la tombe de Toutankhamon (1923), et même les grandes expositions sur la civilisation pharaonique. Des arts nouveaux, cinéma et bandes dessinées, seront eux aussi touchés.
Il est impossible dans le temps d’une conférence de développer le foisonnement inépuisable que connaît l’égyptomanie. Aussi nous nous attacherons à en dégager les caractéristiques et les grands moments tout au long du XIXème. Ceux qui souhaitent en savoir davantage pourront se reporter aux remarquables ouvrages de Jean-Marcel Humbert, inspecteur général des musées de France, qui a consacré 30 ans de recherches à ce thème, ouvrages sur lesquels je me suis appuyée.
DEGAS: La passion pour la perfection
Jeudi 13 décembre à 18h aux Cinéastes, 42 place des comtes du Maine, 72000 Le Mans
Pour la SAMM en partenariat avec les Cinéastes et la société de production Seventh Art Production , une nouvelle saison en France de la série "Exhibition on screen"
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"EXPOSITION À L'ÉCRAN", réunit deux arts complémentaires : le Cinéma et la Peinture, pour ce documentaire d'exception réalisé par David Bickerstaff.(VO sous-titrée).
Voyage des rues de Paris au cœur de la superbe exposition au Fizwilliam Museum de Cambridge, dont la vaste collection des œuvres de Degas est la plus représentative de Grande-Bretagne. Avec un accès exclusif pour voir des œuvres rares et diverses, ce film raconte une histoire fascinante de la poursuite de la perfection de Degas à travers l'expérimentation de nouvelles techniques et les leçons apprises en étudiant les maîtres du passé.
"L'art, n'est pas une question de ce que vous voyez, mais de ce que vous faites voir aux autres" Edgar Degas
La femme au tableau, film de Simon Curtis
Jeudi 29 novemre 2018, 18h, aux "Cinéastes", 42 place des Comtes du Maine, 72000 Le Mans
Lorsqu’il fait la connaissance de Maria Altmann, un jeune avocat de Los Angeles est loin de se douter de ce qui l’attend… Cette septuagénaire excentrique lui confie une mission des plus sidérantes : l’aider à récupérer l’un des plus célèbres tableaux de Gustav Klimt, exposé dans le plus grand musée d’Autriche, dont elle assure que celui-ci appartenait à sa famille ! D’abord sceptique, le jeune avocat se laisse convaincre par cette attachante vieille dame tandis que celle-ci lui raconte sa jeunesse tourmentée, l’invasion nazi, la spoliation des tableaux de sa famille, jusqu’à sa fuite aux Etats-Unis. Mais l’Autriche n’entend évidemment pas rendre la « Joconde autrichienne » à sa propriétaire légitime… Faute de recours, ils décident d’intenter un procès au gouvernement autrichien pour faire valoir leur droit et prendre une revanche sur l’Histoire.
"Qu’est-ce que l’impressionnisme ?"
Mercredi 7 novembre 2018, 18h Salle des Concerts, 52 rue du Port, 72000 Le Mans
Né dans un parfum de scandale, l’impressionnisme devient au fil du temps l’un des mouvements les plus appréciés du grand public. Les thèmes légers, les couleurs vives et lumineuses servies par des touches rapides transmettent une joie de vivre qui explique pour beaucoup le succès de cette peinture. Mais l’impressionnisme est avant tout une révolution picturale, portée par un groupe d’artistes indépendants au lendemain de la guerre de 1870.
Les dernières recherches sur le sujet sont à l’origine, depuis une dizaine d’années, de nombreuses expositions internationales montrant cette peinture sous un angle nouveau. La vérité est faite sur des tableaux emblématiques du mouvement. On regarde de plus près les liens entre les peintres impressionnistes et le marché de l’art ou les collectionneurs. Enfin, on étudie l’impact du mouvement sur les générations suivantes, jusqu’à l’art contemporain.
« De verre, de fer et d’éphémère, l'architecture des expositions universelles »
Mercredi 17 octobre 2018, 18h Salle des Concerts, 52 rue du Port, 72000 Le Mans
Conférence par Clémentine Lemire, Chargée d’études documentaires, Documentation d’architecture du Musée d’Orsay
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Entre 1855 et 1900, Paris accueillit cinq expositions universelles. Chacune devait permettre d’accroître le rayonnement de la France, face à la Grande-Bretagne d’abord, puis face au reste du monde. Dès 1867, la construction de pavillons des pays des cinq continents a occasionné des contacts artistiques et culturels inédits. Puis, la puissance et le savoir-faire français ont été incarnés dans les bâtiments et aménagements phares des manifestations de 1878, avec le Trocadéro notamment, et de 1889 évidemment avec, parmi d’autres, la tour de 300 mètres. Enfin, l’Exposition universelle de 1900 fut un bilan du siècle qui s’achevait plutôt qu’une ouverture sur le nouveau. Durant ces 45 années, le visage et l’urbanisme parisiens ont largement été façonnés par ces manifestations malgré la disparition des constructions qui, pour la plupart, n’étaient pas destinées à être pérennes.
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La grotte des rêves perdus, - Cave of forgotten Dreams
Jeudi 11 octobre 2018, 18h, aux "Cinéastes", 42 place des Comtes du Maine, 72000 Le Mans
En Ardèche, protégé au maximum car si fragile, la grotte abrite les peintures pariétales les plus anciennes connues au monde, un trésor de l'humanité riche de quelque quatre cents œuvres datant d'il y a plus de trente mille ans. Celles de Lascaux, ont dix-sept mille ans.
Ce film nous plonge dans le mystère. Du miracle de la préservation de ces peintures jusqu'au signe fascinant que nous envoient, à travers elles, nos ancêtres Sapiens, sur le développement de leur pensée, de la créativité, de l'art.
VO sous-titrée
Chambre avec vue, Film britannique de James Ivory
Jeudi 13 septembre, 18h, aux "Cinéastes", 42 place des Comtes du Maine, 72000 Le Mans
1905 : entre une Florence sublimée dans des promenades à travers la ville ou dans les décors naturels de la campagne toscane et une Angleterre étouffante, un attachant portrait d’une femme en devenir confrontée au romantisme de ses sentiments naissants et à l’hypocrisie de la société edwardienne.
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Pour en savoir plus: http://www.dvdclassik.com/critique/chambre-avec-vue-ivory