Un sous-titre est : "Il peccato" (Le péché) mais qui a péché?
Louis Jouvet fit cette réponse à une demande de critique pour une pièce de théâtre : "Il y a des choses bonnes et des choses originales. Le malheur est que les choses bonnes ne sont pas originales et les choses originales ne sont pas bonnes".
Pour être positif : le joli lien entre la main de la jeune fille et celle de la Piéta du Vatican. Une musique bien équilibrée. Les rivalités entre les Médicis et Della Rovere assez juste. Le plaisir d'une VO en italien.
Pour rire : les bœufs qui tirent, dans une pente, un chariot avec le bloc de marbre et, dans la vraie vie, vont se faire écraser car l'attelage devrait être aussi derrière la charge afin de la retenir.
Au chapitre déception : la qualité de la couleur : une vieille pellicule recyclée? Montrer des édifices usés par les siècles alors, qu'à l'époque, ils viennent d'être construits, les images de la chapelle Sixtine semblent dater d'avant sa restauration. Avoir montré des cloaques alors que les voies romaines et les villes étaient pavées depuis 1500 ans. Et je n'en dirais pas plus!
Qui a péché : ceux qui ont fait ce film avec tous les travers du cinéma "grand-spectacle".
ML
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